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Accueil > Laurence Bigot, responsable des projets immobiliers au sein de l’IFS et depuis 22 ans à Singapour

Dans le cadre de l’anniversaire des 20 ans de lepetitjournal.com, l’édition de Singapour a souhaité donner la parole et mettre en lumière des Français et francophones résidant à Singapour depuis une vingtaine d’années.

 

Laurence Bigot, directrice de projets à l’IFS, a ainsi partagé lors d’une interview avec Lepetitjournal.com Singapour, ses expériences et ses réflexions sur sa vie à Singapour.

Juriste dans l’immobilier et la construction, Laurence Bigot a mis sa carrière entre parenthèses en suivant son époux expatrié dans la cité-Etat il y a 22 ans. Maman de deux filles scolarisées à L’IFS, à son arrivée à Singapour elle s’est investie bénévolement au Lycée Français, au sein de la Commission Parents, du groupe humanitaire et du comité de la fête du lycée, avant d’être élue au Conseil Exécutif. Elle a su rebondir professionnellement et est aujourd’hui Responsable des projets immobiliers au sein de l’école.

Retrouvez ci-dessous un extrait de l’interview : 

Bigot Family

Laurence, dans quelles circonstances êtes-vous arrivée à Singapour ? Depuis quand ? 

Juriste dans le secteur de l’immobilier et de la construction, j’ai dû, comme beaucoup de conjoints expatriés, quitter mon emploi à Paris pour suivre mon mari qui était muté à Singapour. C’était en 1999 pour un contrat de 3 ans… et cela fait presque 22 ans… Lorsque nous sommes arrivés, nos filles avaient 6 ans et à peine 3 ans. Elles ont eu la chance de faire leur scolarité au LFS (devenu IFS) et elles sont parties faire leurs études supérieures au Royaume Uni à University of St AndrewsUniversity of CambridgeKing’s College LondonUniversity of Bath et University College London. Elles vivent et travaillent maintenant à Londres. Nous sommes donc seulement tous les 2, mon mari et moi, à Singapour depuis quelques années.

[…]

 

A quels challenges professionnels et personnels avez-vous dû faire face?

Comme beaucoup, il a fallu se réinventer professionnellement, même si j’ai eu beaucoup de chance… Au début pensant rester seulement 3 ans, j’avais décidé de faire un break professionnel tout en restant active. Je me suis de suite engagée auprès du LFS (IFS) en tant que membre de la Commission Parents, du groupe humanitaire et du comité de la fête du lycée pour finir en tant que membre du Conseil Exécutif. Parallèlement, j’ai suivi des cours d’anglais au British Council afin de passer des diplômes qui (je pensais) seraient un plus sur mon CV à mon retour en France. Lorsque nous avons décidé de rester au-delà des 3 ans contractuels, j’ai recherché du travail dans mon domaine mais je n’ai pas trouvé. J’ai alors eu la chance de rentrer au LFS (IFS) en tant que salariée cette fois, en charge des AES et de la Communication et lorsque le lycée a commencé à s’agrandir, j’ai postulé et obtenu le poste de responsable des projets immobiliers.

Au niveau personnel, les premiers temps ont été difficiles. Mon activité professionnelle me manquait cruellement et je ne trouvais pas vraiment ma place malgré tous mes engagements et activités. Tout est redevenu « normal » du jour où j’ai repris le chemin du travail. Par contre, je me suis de suite sentie à l’aise et en sécurité dans cette ville et j’en apprécie toujours autant tous les bons côtés.

 

Quel appui vous ont apporté les différentes institutions françaises ?  Notamment le Lycée Français ?

Comme indiqué auparavant, je dois énormément au LFS (IFS). En tant que maman car mes filles y ont eu une scolarité exceptionnelle qui leur a permis de rentrer dans les plus grandes universités du Royaume Uni. Et bien sûr en tant que salariée, je remercie le lycée qui m’a donné la chance de pouvoir retrouver une activité professionnelle et élargir mes compétences et connaissances.

Je n’ai pas vraiment eu à avoir recours aux autres institutions, mais je sais qu’elles sont toutes très actives et d’une grande qualité.

[…]

 

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